mercredi 30 juillet 2014

Le plus dangereux ennemi d’Israël : Obama

Posted On 29 juil 2014

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J’ai, dès 2008, dit qui était Obama et ce qu’étaient ses sinistres projets. J’ai écrit un premier livre sur Obama de façon à être plus explicite :La résistible ascension de Barack Obama*. A l’époque, des gens brûlaient des cierges à l’effigie du grand homme, d’autres le regardaient extatiquement, comme s’il était la réincarnation de Jésus et un clone de Michael Jackson. On me disait que j’étais pessimiste. On m’accusait parfois de rappeler que le grand homme s’appelait Barack Hussein Obama. J’avais mis quarante pages de notes et de documents dans le livre, mais il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
La cécité persistant, et les dégâts se faisant de plus en plus conséquents, j’ai, avant la campagne de 2012, publié un deuxième livre sur le sujet, Le désastre Obama*. J’y expliquais en détail ce qu’Obama avait déjà fait et ce qu’il comptait encore faire. A l’époque, les cierges avaient été mis au placard, les regards extatiques avaient disparu, mais on me disait encore que j’étais pessimiste. On me donnait tort d’utiliser le nom complet : Barack Hussein
Obama. J’avais mis plus de deux cent notes dans le livre (toujours disponible), mais mes efforts semblaient vains.
Il devient aujourd’hui extrêmement difficile de ne pas voir ce qui se joue à l’intérieur même des Etats Unis, où Obama a déclenché une crise migratoire majeure qui vient s’ajouter aux ravages de l’Obamacare, de la destruction de secteurs industriels entiers, de la multiplication des pauvres et des assistés : quarante sept millions d’Américains aujourd’hui se nourrissent grâce à des « food stamps », un nombre sans précédents, le nombre d’Américains en âge de travailler et qui ont un emploi est plus bas aujourd’hui qu’en 2008, alors que la population s’est accrue. Je pourrais donner des détails, la liste serait longue.
Il devient difficile aussi de ne pas voir ce qui se joue sur les cinq continents, de l’Ukraine au Nigeria, de la Libye à la mer de Chine, du Venezuela au Proche-Orient. Je pourrais donner des détails là aussi. Il y faudrait un livre, je l’écrirai.
La plupart de ceux dont le métier est censé être de commenter l’actualité font pourtant comme s’ils ne voyaient pas.
Presque tout ce qui est publié sur Obama en France est d’une indigence absolue et est bien en deçà du degré zéro de l’information. Le fait que je sois le seul à ne pas m’être trompé sur Obama me vaut d’être totalement exclu de tous les grands médias français, comme si nous étions en Union Soviétique.
Presque tout ce qui est publié sur l’Ukraine, sur le Nigeria, la Libye, la mer de Chine ou le Venezuela semble avoir été relu à l’avance par un bureau de censure de je ne sais quel politburo (qui, je le sais, n’existe pas : il y a un politburo intégré par essorage de la matière grise dans les neurones de quasiment tous ceux qui sortent des écoles de journalisme).
Ce qui est publié sur le Proche Orient semble rédigé par une officine du Hamas ou de l’Autorité Palestinienne. Au bout de cinq minutes de reportages français sur Israël et Gaza, j’ai l’impression qu’on m’a pris pour un chien soumis à une expérience pavlovienne destinée à me faire sortir les crocs pour dévorer du Juif dès que je sors dans la rue.
Le Premier Ministre d’un pays démocratique, Israël, est placé sur le même plan, en termes de légitimité et de crédibilité qu’une crapule corrompue et criminelle, aussi fiable et modérée que Joseph Goebbels en 1943. Les efforts de l’armée israélienne pour épargner les civils arabes sont totalement occultés. Le dénombrement des victimes « civiles » arabes vient en ligne directe des organisations terroristes elles-mêmes, considérées comme des sources fiables. Des tirs manqués d’organisations terroristes tels ceux qui ont touché un jardin d’enfants à Shita, puis l’hôpital Shifa sont attribués par les terroristes à Israël, et c’est le discours des terroristes qui se trouve repris. Si des journalistes du genre de ceux qui font ces reportages avaient existé en 1943, précisément, ils auraient pu interviewer Goebbels, qui aurai pu leur dire, façon Darquier de Pellepoix, qu’à Auschwitz, on ne gazait que les poux, et ils auraient pris cela pour une information.
Quand ils évoquent les « initiatives » de Kerry et Obama concernant Israël, ces mêmes journalistes (ou les commentateurs aux allures de caniche nain qui leur servent de faire valoir : Charles Enderlin, Frédéric Encel, Alain Gresh, Pascal Boniface, etc…) les présentent de façon tellement biaisée qu’on peut se demander si tout faire de biais n’est pas devenu un trait essentiel de leur personne et si, lorsqu’ils marchent, ils ne marchent dès lors pas à la façon des crabes.
La réalité est, ce qui n’est pas une surprise pour moi au vu de ce que j’ai écrit depuis six ans, qu’Obama trahit Israël, et que Kerry mène la politique voulue par Obama. La réalité est qu’Obama espérait obtenir qu’Israël soit entouré de pays régis par des islamistes, et qu’il n’y est pas totalement parvenu puisque Sisi a pris le pouvoir au Caire : mais Obama n’a pas renoncé à parvenir à ses fins. La réalité est qu’Obama appuie un axe Turquie (Erdogan), Qatar, Hamas et entend tout faire pour sauver le Hamas et lui permettre de parvenir à ses fins, tout comme il entend permettre à l’Iran de devenir puissance hégémonique et nucléaire. La réalité est qu’Obama voudrait la mort d’Israël : il ne peut pas le dire explicitement, et procède par étapes. Comme l’a écrit Roger Simon sur pjmedia, le pire ennemi d’Israël aujourd’hui n’est pas Khamenei, ce n’est pas Abou Bakr Al Baghdadi (qui fait massacrer des Chrétiens par centaines dans un silence assourdissant des médias occidentaux, des politiciens occidentaux et du Vatican lui-même), ce n’est pas Ayman Al Zawahiri ou les dirigeants du Hamas, non, le pire ennemi d’Israël, c’est Obama lui-même.
En ayant fait entériner in extenso les demandes du Hamas par Kerry, Obama a entraîné la fureur de Netanyahou, mais aussi celle de Sisi, des dirigeants saoudiens et jordaniens, et même celle de Mahmoud Abbas (pourtant moins fiable en général qu’un âne qui recule). En ayant promis, semble-t-il, au dirigeants de la Turquie, du Qatar et du Hamas qu’il obtiendrait gain de cause et en ayant dû laisser Kerry rentrer à Washington bredouille, Obama s’est assuré, en supplément la fureur d’Israël, de la Turquie, du Qatar et du Hamas.
Pour chercher à sauver la face et pour trouver un bouc émissaire, Obama a appelé Netanyahou aux fins d’exiger qu’Israël cède. Il semble que Netanyahou ait envoyé Barack Obama jouer au golf un peu plus longtemps, et Israël n’a pas cédé. Le prochain épisode se joue aux Nations Unies.
Il semble improbable qu’Obama n’use pas du droit de veto américain au Conseil de Sécurité si une décision anti-israélienne prend forme, mais avec un homme tel qu’Obama, rien n’est assuré. Obama, sans aucun doute, exerce sur Israël des chantages au veto, à la fourniture de munitions et de pièces de rechange. Il y a du dictateur dans cet homme (cf. Andrew McCarthy, Faithless Execution : Building the Political Case for Obama’s Impeachment*, ou Ben Shapiro, The People vs Barack Obama : The Criminal Case Against the Obama Administration*. C’est un idéologue dogmatique. Ceux qui l’imagineraient encore « maladroit » ou « inexpérimenté » ne sont pas au bout de leurs surprises. Et j’écris ces mots avec effroi et consternation.
Quand Obama a été élu, j’avais déjà, en moi de l’effroi et de la consternation. Je m’attendais au pire. Je crains que nous ne soyons pas au bout du pire. Que le peuple d’un pays que j’aime, les Etats Unis, ait pu élire et réélire ce personnage me laisse souvent sans voix.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

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